Paroles de l'album
"Jardin d'Edène"

A ta portée

Dans un petit coin de ta tête,

y-a une voix qui te répète :

Tu vas finir pas trouver

une âme à qui parler,

donner le change à l’ennui,

un peu de relief à ta vie,

sans froisser tes parents, tes amis,

sans mentir.

Tout est si bien rangé,

qu’y-a plus rien à rajouter,

sauf toutes ces idées,

désordonnées.

Vas-y prends ton destin en main,

demain y-a encore un matin

pour te remettre en jeu, sans fin.

C’est à ta portée,

te laisser aller,

croire en ton projet

d’aimer

mais sans oublier

ces belles années.

Les beaux jours,

on n’en a jamais fait le tour,

plaisir partagés,

chaleur échangée.

Malgré les atmosphères changeantes,

on garde souvent comme référence

les mots d’amour :

Des mots fragiles,

en équilibre,

sur un fil.

C’est à ta portée,

te laisser aller,

croire en ton projet

d’aimer

mais sans oublier

ces belles années.

Ce sentiment nécessaire,

aujourd’hui impopulaire :

En a-t-on fait le tour ?

A-t-il disparu pour toujours ?

Doit-on répondre à la question,

ou se noyer dans l’illusion,

ou partir, à tort à raison ?

Dans la vie, fragile,

tout ne tient qu’à un fil,

en équilibre.

C’est à ma portée,

me laisser aller,

croire en mon projets

d’aimer

mais sans oublier

ces belles années.

Croire en mon projets

D’aimer

C’est à ta portée,

A ta portée

te laisser aller,

Te laisser aller,

croire en ton projet

A ton projet

d’aimer

mais sans oublier

ces belles années.

Première fois

Pour la première fois,

t’as laissé ton esprit

se choisir sa voix,

sans peur, sans tracas.

Et cette première fois

t’a compris,

reçu tous ces regards sur toi,

sans faire de drame,

brandi tout haut

l’étendard de ton âme,

Surtout plus jamais te cacher !

Boire tes envies et ne plus t’arrêter !

Puis cette première fois,

en partance pour l’envie,

pour le plus beau des mélanges,

sans état d’âmes,

t’as osé, ouvrir la frontière,

déposer toutes les armes,

t’abandonner,

surfer sur ces vagues de lasciveté,

profiter de cette première fois,

elle nourrira tes pensées

pour l’éternité.

On n’oublie jamais

la première fois.

On l’oublie jamais

l’instant capital

où le temps s’emballe.

Toute ces premières fois

qui rallument ta vie

ou te font plonger

dans l’obscurité,

tous ces jours de drame

et tous ses bonheurs

qui t’arrachent les larmes

Rappelle-toi

tous ces moments

tellement déterminants.

Plus ou moins malgré toi,

ils t’ont construit,

t’ont détruit

ou montré la voix.

Les bascules idéales

qui t’ont forgé

et coulé les fondations de ton âme.

Toutes ces première fois,

encore une fois,

souviens-toi.

JJ 80

Nous, on aimait bien marcher seul,

se perdre au bout de nos rêves,

et dans son walkman,

changer son petit monde,

écouter du Goldman.

Dans les années 80,

on aimait les matins pour rien,

besoin de personne

pour vivre de musique,

et pourvu qu’elle soit bonne.

A partager ton histoire,

t’as sublimé nos mémoires,

brisé quelques chaines,

aussi montré qu’ensemble,

on peut briser nos haines.

Mais, t’es plus là,

en exil, quelque part là-bas.

Et même s’il est tard,

je voudrais vous revoir.

Raconte-nous une autre histoire,

de celles qui nous rend plus fort.

Et même si les mots

souvent ne servent à rien,

nous ça nous fait du bien.

On a chanté pour ça.

On a dansé sur toi.

Et nous, si on t’avait pas,

On n’en serait pas là.

Vivre cent vies plutôt qu’une,

souvent changer de costume.

Et rendre démodé

toute cette indifférence,

savoir saisir sa chance.

Dans les années 80,

sans faire de bruit, en passant,

t’as changé nos vies.

Mais dis, qu’est-ce qu’on fait,

qu’est-ce qu’on fait juste après ?

Et si t’es plus là,

tu sais, t’as le droit,

et encore merci,

merci pour tout ça,

ces « ptits » moments de joie.

Fini les années 80,

le temps file

et l’on y peut rien

Ici tu manques un peu,

et comme c’est pas d’l’amour,

Alors sache que je…

Dans tes pensées

Dans tes pensées,

j’aimerais tant pouvoir y rentrer,

saisir tous tes sentiments inappropriés.

Mais moi je reste sans voix !

Hélas, tu ne comprends pas.

Pourtant, je cherche tes bras.

Pourtant, je n’pense qu’à ça.

Toutes ces années,

à gâcher notre vie rêvée !

Et tous ces éclats de voix, 

qui nous aveuglent à chaque fois.

Et si tu n’me comprends pas,

laisse-moi effleurer tes doigts.

Et quand la colère te noie,

laisse-moi te tendre les bras.

Et dans tes pensées,

je me perds sans pouvoir lutter.

Dans chacun de tes pas,

je te sens si perdu parfois.

Et si l’amour te fait peur,

laisse-moi entrer dans ton cœur

Et si tu te perds parfois,

alors vient te perdre avec moi. 

Seul

Seul !

Seul !

Seul !

Tout seul !

Seul dans l’océan des consciences !

Seul face aux vagues d’indifférence !

Seul pour légitimer ton passage

dans ce monde, futile, dérisoire.

Seul au volant de ton destin, seul !

Seul dans le fond de tes pensées !

As-tu ou non tout bien fais ?

Plongé dans des « likes » à revendre,

pris dans la toile des apparences,

on oublie trop souvent ces écueils

et que le bonheur n’arrive jamais seul.

Seul, seul, tout seul…

Mes pensées, sans écho, cherchent la vérité,

face aux pièges tendus de la facilité.

Elles sortent du labyrinthe, trouvent des clairières,

menant à la caverne, aux textes des « lumière ».

Tandis que le soleil se perd à l’horizon,

le couchant fait son œuvre et peint le crépuscule.

La lune, à l’apogée, entraîne ma raison,

esquisse un autre monde où tout est minuscule.

Seul !

Seul !

Seul à me raconter des histoires !

Seul quand y a plus que moi à y croire !

Seul !

Tout seul !

Seul face au poids de tous nos regrets !

Seul dans l’océan de nos secrets…

Jardin d'Edène

Dans le jardin d’Eden,

y’avait tout pour le faire

Adam et Eve, et du bois pour l’hivers.

Dans le jardin d’Eden

poussaient deux bonnes graines, bonne graine…

Dans le jardin d’Eden,

on avait du soleil,

Des animaux curieux, des lapins et des cerfs.

Dans le jardin d’Eden,

la lumière était si belle, si belle…

Hou hou hou hou

Y’avait des gens heureux,

Hou hou hou hou

de la chaleur humaine,

et un joyeux bordel.

Dans le jardin d’Edène,

y’avait tout pour plaire,

un ballon, des copains,

des anges une peu rebelles.

Dans le jardin d’Edène,

on rejouait la scène, la scène…

Dans le jardin d’Edène,

On regardait les cieux,

on visait les étoiles

en faisant de son mieux.

Dans le jardin d’Edène,

y’avait des sourires à la pelle, à la pelle…

Hou hou hou hou

Yo ho

Hou hou hou hou

Yo ho

Dans le jardin d’Edène !

Yo ho

Dans le jardin d’Edène !

Yo ho

On s’aimait.

On s’aimait.

Dans le jardin d’Edène,

y’a du temps passé,

des morceaux de vie,

des images à la pelle.

Dans le jardin d’Edène,

On vit à la semaine, la semaine…

Dans le jardin d’Edène,

deux, trois âmes  à la traine

confessent leur passé

pour adoucir leur peine.

Dans le jardin d’Edène,

On s’aime.

On s’aime.

Tim Tim

« Tim Tim » rigole et taquine

toujours heureux,

la joie au fond des yeux.

« Tim Tim » c’est toujours l’autre qui prime,

les petits, les copains, la famille.

Jamais en défaut,

pour aller plus haut,

voir le monde ensemble

et toujours bienveillant…

« Allez les poteaux! »

« On se met chaud »

Tout est bien plus beau,

vu de la haut:

Du coeur, des amis, de belles âmes,

De quoi sécher toute nos larmes.

« Tim Tim » à fond la machine,

Tu mènes et tu dribles.

« Tim Tim » avec toi, c’est la vie qui prime.

Jusqu’au bout dans ta vie,

t’as aimé partager,

les rires, les conneries,

les délires, les envies.

Toujours là pour aider,

Motiver, supporter,

rapporter des mentions,

rendre fières tes darons.

Etudier sans relâche

pour un bel avenir,

a construire tous les deux,

et les yeux dans les yeux,

partager, jusqu’au bout,

des batailles de bisous.

Mais voilà le destin

t’as sortie du chemin.

T’as pas été mauvais,

le match était tronqué.

Malgré tout tes efforts

Le sort était trop fort.

Pourtant, pas rancunier,

t’as pas hésité,

dans les arrêts d’jeux

à marquer ton passage,

d’un don, à ton image.

Et même si,  elle allait trop vite la machine,

toujours pour toi, c’est la vie qui prime.

Allez mon « Tim Tim » part tranquille

et pardon si on perd de temps en temps le fil.

Mais on sait que toi

tu s’ra toujours magnanime, Tim….

« Tim Tim »

« Tim Tim »

Vous

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous, vous avez toutes les clefs,

celles de mon salut, celles qui me manquaient.

Laissez-moi vous aider, à les retrouver.

Ça nous fera des choses à raconter.

Vous, vous n’avez plus de temps à gâcher,

et encore moins à perdre en futilités,

quelques peurs, quelques doutes mais vous savez

qu’une belle journée, fini « Collé-serré »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous, vous n’avez pas besoin de grand-chose,                                              

d’un petit bout peau pour adoucir les maux,

de la tendresse à prendre, de l’amour à donner

et d’un petit coin de ciel, pour que la vie soit belle.

Vous êtes bien réelle ou bien une chimère ?

Je vous vois dans mes rêves et souvent m’y perd.

On a besoin croire pour exister,

et moi je crois en vous, vous qui pourriez m’aimer.

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Vous « hou »

Pas besoin de grand-chose…

D’un petit bout peau…

On a besoin d’y croire, de garder espoir.